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8 septembre 2013 7 08 /09 /septembre /2013 11:23

 

Réveil à 5 heures, ça va, je me lève sans problème, j’ai bien dormi malgré l’excitation, les jambes vont mieux je n’ai absolument plus mal de la sortie du jeudi.

Apres un solide petit déjeuné, direction la Mauselaine ou j’arrive pour 7h30, ce qui me laisse le temps de me préparer et de descendre tranquillement.au point de ralliement.

Un petit coucou à François de Zillisheim et à Estelle qui l’accompagne, il ne fait pas chaud à peine 14 degrés mais j’enlève tout de même le coupe-vent, et ne le remettrait plus jusqu’à la fin de la course.

Ca y est, 8h15, c’est parti, enfin pour les premiers car je suis tout derrière. On se retrouve rapidement dans les premières pentes de la Schlucht ou je monte au train sans forcer, les jambes vont bien, j’ai de bonnes sensations et rattrape pas mal de gars.

La pente s’adoucie, je passe de suite au grand plateau et saute dans les roues d’un groupe qui roule à vive allure.

Super je roulerais avec eux jusqu’au Pflatzer

 

ou là je me ferais une frayeur dans la descente,

 

 

un tout droit dans un chemin de terre, plus de peur que de mal. Plus de trente de moyenne au pied du petit ballon, je savais pour avoir fait le parcours précédemment avec Alphonse que c’était dans cette première partie que je pouvais gagner facilement du temps.

Mission accomplie, maintenant il faut en garder sous la pédale pour le Markstein et de toute façon j’ai perdu le groupe dans la descente. Je passe le petit Ballon à mon rythme et fais l’impasse sur le ravitaillement ou une partie du groupe précédant se restaure.

Je plonge de suite dans la vallée ou coup de chance j’accroche la roue d’un costaud sur un vélo de triathlon qui m’emmènera au pied du Firstplan à plus de quarante à l’heure.

Je ne m’emballe pas et laisse filer le gars dès le début de la montée, n’oublies pas le Markstein! .Je rattrape tout de même quelques cyclistes en difficulté avant de basculer vers Osenbach ou là, pas de bol, je me retrouve tout seul, pas de bonne roue à prendre.

J’en profite pour lever le pied et m’alimenter. Une pause remplissage des bidons au sommet du Banstein et me voici dans le faut plat qui mène au pied de la principale difficulté du jour, le fameux Markstein.

 

Ce sera pile une heure de montée depuis Linthal avec des hauts et des bas. Petite pause au ravito ou j’en profite pour marcher un peu car j’ai les pieds qui chauffent et j’amorce la descente, une fois de plus tout seul, j’y vais cool et attend que trois coureurs me passent pour rester dans leurs roues jusqu’au Bramont.

La montée sera rapide j’ai encore du jus, puis peu avant le sommet c’est le coup de barre, je me fais repasser par les gars que j’avais doublé, la descente est rapide et n’arrive pas à m’alimenter, ça va trop vite, pour finir je laisse partir le groupe au pied du col des Feignes alors qu’il y a un vent de face.

À ce moment-là j’étais affamé, la fringale. J’avale une barre de pâte d’amande et me traine jusqu’au ravito du col des Feignes ou je me refais une santé.

Ça va beaucoup mieux, la descente vers le lac de Lispach est magnifique, quel paysage grandiose, je savoure enfin car je suis proche de l’arrivée.

 

 

Passé les dernières bosses vers le col de la Grosse Pierre,il ne reste plus qu’ une petite descente et la remontée vers la station de la Mauselaine.

 

Enfin je termine avec un temps de 6h51mn, il est 15 heures, ça fait dix heures que j’ai avalé mon ptit déj. et je vais enfin pouvoir manger.

Je consulte les résultats et vois que Michel a réalisé un temps canon en 6h03, Christian n’est pas en reste avec 6h08. Ils sont trop forts, bravo à eux.

Et un super bravo aux organisateurs de l’épreuve aux accompagnateurs, aux bénévoles aussi bien à la signalisation qu’aux ravitaillements pour leur gentillesse leurs encouragements. L’organisation était parfaite, ils peuvent tous être fiers c’était TOP, c’était pro.  

 

Je ne sais pas si j’ai réussi à vous faire partager ma passion, mon excitation et mes émotions, mais j’espère que ces quelques lignes vous donnerons l’envie de participer à une cyclo.

Franchement c‘était génial, du pur bonheur, et j’espère bien faire des adeptes au sein du Zillis Team pour la prochaine cyclo. A refaire !!! Absolument !!!

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5 septembre 2013 4 05 /09 /septembre /2013 12:20

                                                                     

 

Grand Raid - j’y vais ou je n’y vais pas ?

 

Après plusieurs jours de réflexion et après avoir consulté la météo du week-end, je me décide à me lancer pour le Grand Raid qui reste pour moi la course référence dans le marathon VTT.

Le Grand Raid représente pour moi un rêve d’enfant et un de mes défis que j’avais planifié. Mon objectif était de boucler la boucle (comme le dit si bien mon pote Tom) et de terminer en-dessous de 10 heures.

 

Départ vendredi matin avec Bastien Dieffenthaler (un jeune Soultzien costaud qui avait finit le Grand Raid l’an dernier en un peu plus de 8 heures) pour se rendre à Sion pour le contrôle technique matériel.

Arrivé vers 15 :00 à Sion, contrôle technique ok heureusement !!!

 

(détails voir : link), vu que mon Cannondale F29 sortait presque du carton d’emballage !

Vendredi soir,  petit tour à VTT et à pied dans Verbier pour sentir l’atmosphère et on constate que tout le monde est prêt pour la course ! Petit coucou au monument du VTT marathon Thomas Dietsch se baladant avec son Team Bulls.

Après avoir savouré un grand repas PASTA, la tente m’appelle pour un grand Dodo…

 

Le grand jour :

Levé 04 :30 pour prendre le départ à 06 :30.

Petit déjeuner - préparation du bonhomme et dernier contrôle du matos, allez je suis prêt.

Je monte vers le départ en s’échauffant à peine 10 minutes car ça ne sert à rien de crâmer de l’énergie vu qu’on est parti pour un long trip.

Dans le sas de départ Elite ou je suis placé, je vois de nombreuses pointures suisses et mondiales du VTT Marathon (Sauser, Huber, Lakata, Dietsch,…), je suis sous le charme de ces bêtes de guerre.

 

Le départ est lancé pour 125 km et 5025 m de dénivelé positif, pas de stress mais juste excité d’être la !!

 

 

 

 

 

 

Ca part à 100 à l’heure, moi je prends mon rythme et me fait doubler par un bon nombre de Vttistes affûtés.  

Je ne vais pas passer en détails toutes les montées et descentes, mais ce qui est clair c’est du costaud et ça va vite partout.

La première partie jusqu’à Hérémence (60 km) se passe très bien car c’est très roulant et peu de techniques est exigé, juste des Watts.

Après les choses sérieuses commencent, tout d’abord une montée très raide sur bitûme puis grands chemins pour rejoindre les magnifiques singles très techniques dans l’alpage de Mandelon.

 

A ce moment la j’ai de bonnes jambes mais malheureusement j’ai un mal de ventre persistant qui me fait ralentir énormément. Je ne me mets pas de pression pour ça et je continue…je me dis que ça va bien passer ! Les paysages sont magnifiques avec vu sur les glaciers et la Tête Blanche. Le temps commence à tourner et le ciel devient de plus en plus noir et la température reste très agréable.

Je descends assez vite vers Evolène tout en faisant très attention dans les virages car il y a beaucoup de gravillons.

Arrêt au ravito d’Evolène ou je me repose un peu et je recharge mes bidons et mes poches en produits énergétiques. A nouveau montée raide avec quelques passages techniques pour rejoindre Eison, je double plein de monde soit fatigué soit les retardataires des petits parcours, c’est sympa à ce moment de la course mais punaise ce mal de ventre ne passe pas et en plus s’aggrave…je ne me décourage pas, c’est bientôt fini….enfin presque !!!!

A partir d’Eison, ça monte à nouveau (enfin ça monte toujours) par une succession de longs lacets sur grands chemins. En arrivant aux alpages, la météo se gâte, des coups de tonerre retentissent et mes copains de montée commencent à paniquer et motivent les troupes afin de passer la Vieille rapidement. L’organisation de course peut stopper à tout moment la course si les conditions sont jugées trop dangereuses, allez on y va !

A la Vieille, c’est bon on peut passer, ouf…. trop con de s’arrêter si prêt du but. A ce moment là, je décide de passer à la Croix Rouge pour mon mal de ventre, je dévore un sucre avec une potion magique à la Suisse et c’est reparti.

Les conditions climatiques sont à présent dantesques : orages avec pluies battantes et vents violents, je décide de marcher tout de suite après la Vieille afin que la potion magique fasse son effet et surtout changer de rythme et de garder du jus pour la suite. Après un bon kilomètre, enfin le portage vers le Pas de Lona (2787m).

 

 

 

Je décide de porter mon F29 sur le dos et je prends bien le temps de poser correctement mes pieds car ça glisse bien...Cette partie se passe très bien, plus de mal de ventre mais je commence à être pétrifié de froid. Au Pas, je mets les manchettes et mon coupe-vent avec de l’aide car je n’arrive plus à bouger mes doigts. Il fait 2-3°C. Je ne me pose pas et je pars le plus rapidement possible, sinon c’est cuit.

J’entame une petite descente technique en suivant le ruissellement de l’eau, la au moins il n’y a pas de pierres. Puis, il ne reste plus que 150 mètres de déniv. et la je décide de mettre le turbo, le seul but est pour moi de se réchauffer. Après quelques minutes, j’arrive au Basset de Lona, point culminant du Grand Raid à 2792 m.

Maintenant il faut descendre et plus que descendre !!!

 

 

Je suis complètement gelé et mes doigts répondent à peine pour freiner, mais la je me dis, tu n’as pas mal, tu n’as pas froid, vas-y fonce !!! Je n’ai plus qu’une idée c’est de voir la finish line.

Descente rapide jusqu’au barrage puis après il faut être à nouveau vigilant car il y a de nombreux passages techniques aggravés par la pluie, chef ça glisse !!!

 

Puis enfin je passe la finish line à Grimentz après 9H11. Je m’écroule sous les larmes de plaisir et de fatique.

Je l’ai fait, j’ai réussit, je suis dans un état second et je mets plus de 1h30 à me réchauffer comme tous mes copains de chambré.

Je quitte Grimentz heureux et content de rejoindre ma petite famille à qui j’ai beaucoup pensé pendant ce périble (il y a aussi d’autres bien-sûr).

On s’arrête à l’hôpital à Sion pour voir Bastien qui s’est cassé la clavicule après 1H30 de course (chit !!!)...puis direction home sweet home.

 

Un grand bravo à mon Zillis Team - Cannondale F29 Friend pour sa place  et pour avoir terminé, il en fallait du courage !!!! Respect Roger

 

Le lien officiel de la course pour les résultats

link

A très bientôt 

 

Stéphane


 

 

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3 septembre 2013 2 03 /09 /septembre /2013 12:12

Roger qui a mouillé le maillot... Un bel exemple à suivre au ZT ;-)...Trop fort le Roger...

 

Mon compte rendu du raid  Verbier Grimentz en Suisse déroulé le samedi 24 Aout 2013...

 

 

Vendredi rdv avec Fernand Pascal Hervé et Hubert à Sion pour le retrait des dossards et le contrôle technique du velo.

 

Oui vous avez bien lu, pour une course de cette envergure les Suisses ne laissent rien au hasard… J’en connais qui avec leur façon de monter leurs matos seraient recâlé direct… Petit clin d’œil à Denis et Paolo ;-)…

 

Les vélos sont prêts

 

 La bête de Pascal

 

La mienne

 

 

 

 

Après cette formalité,

 

 

 

 

direction un petit resto.

 

 

Hervé premier plan, Hubert à sa gauche, Fernand que l'on ne présente plus et Pascal sont fin prêt pour ce grand défi.

 

Départ pour se rendre à Verbier avec Pascal Linder, sur place rencontre avec Stef G l’autre représentant du ZT sur la course… On se souhaite « merde » mutuellement.

 

Allez Dodo maintenant

 

Le lendemain réveil à 5h00,

 

pti dej et ligne de départ à 6h15 

 

Les organisateurs nous  annoncent un temps pas trop mal jusqu’à 13h45,  ensuite orage sur le Pas de Lona pour les plus pessimistes et 16h45 pour les plus optimistes.

 

 

Départ donné a 6h30, voila c’est parti pour une journée vélo pas comme les autres, des paysages magnifiques, des montées à n’en plus en finir, mais c est magique.

 

j avais assez  d’appréhension sur les parties techniques, mais en fin de compte je m’en suis bien sorti, elles n’étaient pas si dures que cela, parcours assez roulant qui empreinte beaucoup de grand chemin.

 

la course se déroule normalement jusqu’à la dernière montée.

 

 

 

 

 

 

A 13h30 l’orage prévu est bien la, je prends la pluie, déjà dans la montee  environ a 2000 mètres. 

 

Au  ravito du passage nomme La Vieille, a 2370 mètres,  les gens sont sous des couvertures de survies tellement  le  froid les à pris. A ce moment la, il me reste a faire 417 metres de deniv presque tous a pied sous la pluie, le vent et bien sur le froid,  pour passer le Pas de Lona a 2787 mètres.

 

Au sommet du Pas de Lona il fait encore 3 degrés avec une pluie de fou et un vent d enfer !

Descente d environ 100 de deniv,  puis remonter pour passer le col a 2792 mètres. 

 

 Ensuite il reste plus que la descente jusqu’à Grimentz,

 

Je descends jusqu’au barrage ou un commissaire de course m’arrête pour me dire que la course a été interrompu a cause de la météo.

 

Vu du barrage par beau temps grrrrr

 

 

Il me dit que je peux prendre soit le trace initial mais cela devient très glissant

 

ou descendre par la route, ou prendre le bus que la direction de course a fait venir au barrage pour descendre les coureurs.

 

A ce point la il me reste environ 5 kil de descente

 

N’ayant plus le courage pour affronter la descente je décide de prendre le bus. j étais frigorifié trempé jusqu’aux os et je tremblais de tous mon corps.

 

Bien sur le soir même, étant réchauffé je me suis dis que j aurais du faire la descente et je serais passe sous les 10h00.

 

Mais bon c est le jeu…

 

Je me réconforte avec  les 5025 de déniv. Cela je les ais fais!

 

En tous cas un bon souvenir, un raid d enfer.

 

Un grand bravo à Stef qui lui a termine sans bus !

 

Ainsi qu’à:

 Fernand  qui a fait le parcours de 68 kil avec 3000 mètres de déniv , et qui termine 3 ème de sa catégorie pour 9 secondes seulement sur le deuxième. En 2012 il a fait 2 ème sur le même parcours.

 

 A Hervé(T Shirt blanc adidas sur les photos) qui a termine le 68 kil avec 25 mns de mieux que l année passée.

 

A Hubert ( t shirt blanc et bleu ) qui fait du vtt depuis un an, et qui lui aussi a fini le 68 kil avec 3000 de déniv. Pas évident. BRAVO.

 

A Luc, Fabrice , et Pascal  qui on été arrété à « la vieille » au pied du Pas de Lona, pour les raisons que l’on sait (course arrêté par les organisateurs).

 

A l’année prochaine

 

 

Roger


L'album

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11 juillet 2013 4 11 /07 /juillet /2013 10:50

Un compte rendu de l'Ariègeoise de Marion qui nous avait accompagné en 2010 lors de la semaine Italienne...

 

Voici mon petit récit de l'édition 2013 de l'Ariégeoise !

Marion


Samedi 29 juin. Mon père, Vincent et moi arrivons à Tarasacon un peu en mode "panique". Il reste seulement 15 minutes avant le départ de la course. Pas vraiment l'idéal pour partir dans de bonnes conditions. Moi qui pensais qu'on avait suffisamment de marge, c'est raté ! Le vélo est monté en quelques secondes. Je saute dessus et file direction le SAS des dossards prioritaires. Ouf, j'y suis. Le cardio est déjà à + de 130. Ça c'est de l'échauffement ! A moins que ça ne soit la pression de la course et des difficultés qui m'attendent.

 

Côté confiance et préparation, j'ai connu mieux. J'affiche 300km de moins qu'en 2012 au compteur et les sorties montagne ont (trop) souvent été compromises par une météo plus que capricieuse. Mais, tout le monde est logiquement logé à la même enseigne, non ? Bref, des doutes, de la peur, mais l'envie de bien faire et de terminer en me faisant plaisir avant tout.

Mon plus fidèle supporter, mon père, me rejoint au départ mais de l'autre côté de la barrière. Pour ma 2ème participation à l'Ariégeoise, il sera un supporter de premier choix.

Vincent a commencé le parcours avant le départ officiel. Il fera la course avec moi, sans dossard, en "poisson pilote" de luxe.

Le départ est donné. Quelques 1000 coureurs s'élancent à l'assaut des 160km et 3500m de dénivelée d'une des plus belles cyclosportives du monde.

Le 1er col, le col des Marrous (que j'avais déjà reconnu à plusieurs reprise cette année) passe sans encombres. Je me sens bien. J'ai seulement du mal à faire retomber la pression, à me lâcher, trop prise par l'enjeu, par ces montagnes majestueuses. Les cols de Péguère et Portel ne présentent pas de difficulté particulière. Tout roule mais je me dis qu'il faut que j'en garde sous la pédale.

A l'approche de l'étang de Lers, j'aperçois mon père dans un virage plus haut. Il m'encourage, vit ma course comme s'il était sur le vélo à ma place. A ce moment-là, mes yeux cachés derrière mes lunettes brillent autant que le soleil qui nous accompagne pendant toute la course. Malgré les quelques rampes de l'ascension du Port de Lers, les jambes sont légères. Poussée par ces encouragements, je m'éloigne vers le Col d'Agnes avec Vincent en donnant RDV à mon père au Port de Lers pour le 2ème passage. Les 3km restant à gravir sont difficiles. Vincent m'apporte une aide mentale précieuse. Les % sont élevés, ça fait mal et même sur mon 34x27, les jambes tournent très lentement. Je serre les dents. Je pense à tous ceux qui me soutiennent, tout ceux qui sont avec moi sur le vélo. Au sommet, le soulagement ! Mais il reste encore beaucoup de km à parcourir et de pentes à "escalader".


Je ne passe pas à la "trappe" dans le col de Latrape... S'ensuit un long faux-plat en direction du 2ème passage au Port de Lers. Merci à Vincent d'avoir fait le boulot dans un groupe d'une quinzaine de coureurs qui ne voulaient pas fournir le moindre effort avant la montée finale.

Port de Lers, acte 2. C'est dur. Les jambes sont lourdes. La chaleur use les organismes. L'alimentation en denrées sucrées commence à devenir de plus en plus "insupportable". Je jette mes derniers efforts dans cette montée. Un coup d’œil à mon père avant de passer le sommet du Port de Lers où j'entends que je suis apparemment 3ème féminine. Cette annonce me transcende. Je passe de 10 à 16km pour finir l'ascension !

A l'arrivée, heureuse d'en finir en 7h et d'améliorer ma moyenne de + de 2km/h par rapport à l'édition 2012 sur un parcours beaucoup plus exigent.

Entourée de Vincent et de mon père, nous refaisons la course. Quelles émotions, quelle fierté de vivre et de partager de tels moments.

J'améliore mon classement catégorie (2ème) et scratch (273) par rapport à l'édition 2012. Contrat plus que rempli !

 

Une pensée particulière pour tous ceux qui m'ont soutenue par un bon plat de lasagnes, des encouragements survoltés, un soutien moral ou encore par leurs pensées à distance !

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11 juin 2013 2 11 /06 /juin /2013 18:40

On ne présente plus Nicolas, notre grimpeur/mécanicien de poche de la semaine Italienne... Quelques news de lui, et surtout une belle victoire à la clé...

 

Hello Paolo, voici mon résumé...

Pas de quoi pavoiser, car comme je ne cours pas souvent cette année, c'est seulement ma deuxième course depuis le stage, j'étais ce dimanche sur une épreuve UFOLEP, donc pas très relevée. Dans cette course des premières et deuxièmes caté, nous étions seulement 23. Cette épreuve se déroule en 3 étapes : Un chrono individuel de 3,5 kilomètres, plat comme la main, suivit d'une grimpée en ligne de 6 km à la pente constante et très soutenue, puis un vir-vir de 50 km l'après-midi, sur un circuit carré, tout plat, d'environs 1,8 km. Sur chacune des 3 étapes, seuls les 8 premiers de chaque catégorie marquent des points.

 

8H30 : Je venais le matin avec des ambitions pour la grimpée. Mais j'espérais quand même marquer des points sur le prologue... hélas il n'en fut rien... pas dans le coup, mal équipé (j'ai débarqué avec un seul vélo, celui que je me suis monté spécialement pour les grimpées, donc sans prolongateur, et avec des roues pas profilées du tout... Mais bon, pas d'excuse, j'étais pas de le coup, pas les jambes, et un échauffement un peu négligé, bref, un vrai touriste... ;)

 

11h00 : départ de la grimpée en ligne, ça part hyper fort, je me sens, et j'ai l'envie, donc je reste au contact des premiers. Je ne veux pas prendre le risque d'être retardé par des présomptueux bien vite remis à leur place par le fort pourcentage... Seconde erreur car je m'aperçois que j'en suis un beau, de présomptueux, je pars trop fort et suis déçu de voir s'éloigner un groupe de 4 coureurs. Le soufle court, je suis au rupteur et ne peut plus rien faire, je change de position sur le vélo, essaye de pédaler différemment, me lève, me rassoie, mets les mains en bas, joue du dérailleur... en vain, je suis en apnée en roule beaucoup moins vite que mes 4 copains de jeux qui finiront loin devant moi. Je fini donc 5ème de la grimpée, derrière des gars qui ne me battaient pas par le passé. Des sensations exécrables donc, que j'essaye de justifier par le gala de mon école de danse de la veille au soir, ou nous avons été obligé de présenter nos danses, mais rien d'exceptionnel. Bref pas d'excuse je ne me montre à ce moment indigne du super stage Italien du mois d'Avril avec le ZILLIS TEAM. Il faut impérativement que je me « refasse » sur le vir-vir de l'après-midi, d'autant plus que mes amis du club sont là...

 

14H00 : La course des 3-4 catégories est lancée. Le temps et froid, venté, l'orage est très proche. L’organisateur, qui me connaît bien, m'invite à monter sur la remorque du camion arrivée pour que je gère le compte-tour. J’accepte avec grand plaisir et me prends au jeu avec passion. L'excitation est vive au moment ou je fais sonner la cloche du dernier tour. Passionnant. Du coup je me sens bien de faire le compte tour pour la course des 1-2 plutôt que de la courir, car il fait toujours froid et je ne me sens pas. Troisième erreur, je me prends de vifs coups de pieds au c.. mérités, donc je me mets en selle sans m'être échauffé et sans conviction. D'autant plus qu'il ne pleut toujours pas ça à l'air de tenir, plus d'excuse, go !

 

15H15 : Notre course est lancée,

 

je me prends la tête et me retourne à plusieurs reprise histoire de sentir l'ambition monter, car je suis encore bien déçu par mes piètres prestations matinales... Puis je me place en 5ème position et je veille à rester placé toute la course afin de faire le moins d'efforts. Je sais, pour l'avoir couru à plusieurs reprises, que cette course et une course d'attente et de marquage. Les échappées ne sont que très éphémères, pas de bon de sortie, car les leaders au classement du matin sont tendus et ne laissent rien partir. Je les laisse soigneusement travailler d'autant plus que je n'ai personne dans mon club à protéger. Je ne pense donc qu'à moi et à mes chances au sprint.

 

 

Et là je constate ma quatrième erreur, décidément ça fait beaucoup, je suis vraiment un touriste aujourd'hui. Cette erreur risque d'anéantir toutes mes chances au sprint.

Car dans la dernière ligne droite, longue de 300 mètre qui mène à la ligne, souffle un fort vent de dos. Et le super braquet que m'offre le vélo de mon choix judicieux du jour est de 50-12... bref, à cet endroit, à ce moment, je suis sur ce braquet sans forcer du tout... bref ça pue... Mais c'est sans compter sur la chance (pour une fois).

Le vent tombe complètement à l'approche du dénouement. La cloche sonne, je me sens très bien et me dis sans le croire que je peux le faire donc je m'accroche farouchement à ma place dans les 5 premiers pour débuter le sprint.

Un sprint qui est lancé à environ 1km de la ligne, je frotte pour sauter dans la roue des lanceurs, dernier virage à gauche, 300 derniers mètres, je suis quatrième et déborde mes copains sur la droite, je me rapproche peu à peu du premier qui a décroché sont suiveur d'un vélo et, tout doucement, le déborde, ça m'a semblé une éternité, comme au ralentit, et dès que je le passe, 5 mètres avant la ligne, je sais que c'est bon, je lève les bras et hurle comme un fou, je suis fou de joie. Des sensations inexplicables. C'est le plus beau jour de course de ma vie.

 

Cette année est belle, très belle depuis ce belle semaine Italienne au sein du Zillis . J'ai hâte de tous vous revoir pour partager de belles épopées dans la campagne Romagnole.

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8 juin 2013 6 08 /06 /juin /2013 22:53

Nouveau parcours, nouveau défi !

 

Sur la grille de départ à 6 h 45 pour un départ annoncé  à 7 h15, le délai semble correct. Luxeuil-les-Bains, car il s’agit bien d’une ville thermale, nous accueille sur son stade. Les plaques de cadre de 0 à 1000 sont dans un premier sas, les autres derrière.

 

Christophe KELLER, qui grâce à son excellent chrono de 2012 a obtenu un dossard préférentiel, nous quitte déjà ; Paolo, Christian BURGER et moi allons nous entasser sur le stade qui se remplit à vue d’œil. Au bout de 15 minutes, il est plein comme un œuf.

 

Il fait bon, les manchettes sont presque de trop. Les vélos sont tous plus beaux les uns  que les autres, les tenues parfois aussi. Un grand nombre de Hollandais, Belges, Allemands et Suisses sont venus participer ; les smartphones prennent les dernières photos mais … le départ n’est toujours pas donné.

 

Finalement, avec 25 minutes de retard, nous nous élançons et sortons très vite de la bourgade pour nous retrouver sur sa voie de contournement ponctuée des inévitables ronds-points. L’allure est vive, le goudron excellent. Paolo et moi sommes convenus de faire la course ensemble après notre expérience de 2012 sur ces presque mêmes terres. Nous arrivons à profiter de l’énergie des plus forts et nous retrouvons vite au pied de la première difficulté, au-delà de Faucogney. Nous coupons notre effort afin de nous ménager pour la suite. Paolo se fie à son cardio, moi à ses conseils judicieux et avisés.

 

Une descente dangereuse, avec déjà un concurrent au sol, et nous voilà à Servance. Une approche régulière nous amène au pied d’un mur annoncé sur la plaquette : le col des Chevrères, à Belfahy : des rampes de 18% parfois recouvertes de gravier qui en feront déraper ou chuter quelques uns. D’autres mettent pied à terre. Le premier ravito est nécessaire : il fait chaud, j’ai déjà éclusé un bidon et demi.

 

Deuxième descente sur Plancher-Bas dans laquelle mon ami et moi enrhumons quelques malheureux concurrents apeurés. Au bas de celle-ci, la bifurcation sépare le peloton en deux : à gauche, le « petit » parcours, 105 km, à droite, le nôtre, 213 km pour 4300 m de dénivelée positive. Quelques bosses plus tard, nous voilà à Giromagny et l’ascension du Ballon d’Alsace peut commencer. Mes ardeurs de grimpeur sont heureusement jugulées par mon sage coéquipier.

 

 Au deuxième ravito de la Gentiane, j’apprécie un sandwich au camembert tant loué par les nutritionnistes ! Il me donne la niaque pour dévaler, le mot n’est pas trop fort, cette fabuleuse descente vers Sewen. Paolo et moi nous relayons et … tout à coup, il faut se rendre à l’évidence : la route est plate, il va falloir pédaler et rallier Masevaux. Nos compagnons d’alors font un peu la sourde oreille mais Paolo sait trouver les mots nécessaires pour convaincre ce petit groupe de prendre des relais courts qui font augmenter l’allure sans trop s’employer. J’en profite pour acquérir non sans mal cette technique où le groupe tourne dans le sens des aiguilles d’une montre en se dépassant par la gauche. Mais Paolo est pédagogue et patient et j’apprends … à mon rythme !

 

A Masevaux, à gauche toute pour le col de Schirm puis le col du Hundsrück. Les jambes tournent bien, on gère. On se réserve pour le « gros morceau ». A la fin de la descente ; à la sortie de la forêt, dans le dernier virage avant d’entrer dans Bitschwiller, on se recueille à la mémoire de la clavicule d’Yves EISELE, trahi à l’automne dernier par une chaussée glissante.

 

Le feu au croisement avec la RN66 n’étant pas neutralisé, nous attendons sagement qu’il passe au vert avant d’attaquer la longue montée vers le plus haut sommet des Vosges. Peu avant le col Amic, une mésentente entre mon co-équipier et moi me fait croire qu’il se trouve un peu plus bas, en difficulté ; je temporise, je m’arrête puis je redescends : pas de Paolo. J’en conclue hâtivement qu’il a renoncé. Mais c’est mal connaître l’animal : à la ferme du Ballon, Alphonse, notre mobylette nationale, me rejoint et m’explique que Paolo est devant. Je suis énervé mais rassuré. Alphonse me donne le tempo dans cette montée venteuse.

 

Au sommet, Michel et Roger sont là ; ça me fait grand plaisir. Paolo vient de se lancer dans la descente alors je plonge sans plus attendre, très vite rejoint par Michel qui me tire dans des conditions idéales entre le Haag et le Markstein. La jonction avec Paolo se fait ; il m’explique qu’il croyait que j’étais victime d’un ennui mécanique.

 

Au Markstein, nos trois amis nous quittent et au ravitaillement du Treh, un deuxième sandwich au fromage réparateur est avalé avec appétit. Il faut dire qu’on nous avait promis un ravito au Grand-Ballon mais il a été déplacé au Markstein, soit 7 km plus loin.

 

Descente interminable vers le lac de Kruth, position de l’œuf pour friser les 80 km/h puis faux plat descendant pour rallier Kruth. L’entame du  col d’Oderen me fait craindre un problème de crampe mais quelques étirements me rassurent aussitôt. Le dernier kilomètre semble en faire deux. Puis Ventron, le col de Mesnil sur la plaque avec un groupe volontaire, descente en douceur sur Le Thillot suivie d’une remontée au col des Croix pour enfin rejoindre Servance.

 

Et là, deuxième bonne surprise des organisateurs pour tester nos facultés d’adaptation : point de ravitaillement ; il va falloir patienter jusqu’à Beulotte-Saint-Laurent, charmant village sis au beau milieu de nulle part et du plateau des Mille-Etangs. Heureusement, telle une oasis en plein désert, apparaît sur notre droite une fontaine d’eau potable où l’on fait le plein. Les paysages sont magnifiques et je prends mes responsabilités : ça ne roule pas fort alors j’appuie un peu sur ce dernier toboggan. Puis 10 km de plat avec des prises de relais plus ou moins spontanées (mise au point offerte par Paolo).

 

Enfin, nous arrivons à Raddon-et-Chapendu où nous retrouvons Christophe, qui nous attend depuis une heure !

 

Au final, Paolo et moi finissons 730ème  et 731ème (sur 2583 classés) ,

en 8 h 35, à presque 25 km/h de moyenne. Certains compteurs indiquent plutôt 220 km ce qui fait plutôt 25.8km/h.

 

Christian BURGER termine à peine 5 minutes derrière nous.

 

Un gros morceau certes, qui est bien passé pour moi grâce à une alimentation et une hydratation étudiées (merci Toph pour tes prescriptions !), un stage d’enfer en Italie malgré une chute, un entraînement correct malgré les intempéries du mois de mai et surtout grâce à une gestion de l’effort optimisée par mon compagnon de route Paolo que je remercie et félicite tout à la fois.

 

Les 4 mousquetaires du jour

 

 

Cerise sur le Mac-Do, à la pesée matinale du lundi matin, je passe enfin sous les 70 kg (l’hiver avait laissé quelques stigmates encombrants) !

Vivement l’année prochaine !

 

 

Christian,  juin 2013 

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8 juin 2013 6 08 /06 /juin /2013 22:31

 Mes Trois Ballons… par Paolo...

 

Ces fameux trois ballons… Après avoir battu la campagne, relancé au niveau de tous mes contacts, faits des piqures de rappel et relances de toutes sortes, nous ne serons finalement que 4 à avoir franchi le cap de l’inscription à ce monument cyclosportif… Un peu déçu, mais c’est clair, une sortie au long court de la sorte cela ne s’improvise pas…

Donc comme l’année dernière c’est avec Christian (un ZT rouge grrrrrr) que je me lancerai dans l’aventure…

Celle-ci démarre dès Vendredi soir, ou le camping car de Christian se présente à la porte de mon entreprise… C’est bon les vigiles à l’entrée le laisse passer, j’avais donné des consignes… Voilà je charge mon barda dans l’escargot roulant, en profite pour souhaiter un bon week end au patron du site et de lui présenter Christian torse nu et bermuda … Cela le fait bien… trop fort le Christian…

Dans le camping car, nous accompagnant, Christophe Keller, un sacré coursier et un jeune fringuant de 31ans un autre Christian que j’appellerai le jeune pour éviter toute confusion…

 

Direction donc Luxeuil et son camping… Il fait beau, il fait bon, je suis déjà dans la course…

Après une heure de course nous voilà au village départ… l’Organisation à fait les choses en grand, c’est vraiment le top… On est déjà dans l’ambiance avec tout ces négociants  et autres… Les motards qui accompagneront la course, les voitures ouvreuses et j’en passe…  Je suis tel un gamin qui a les yeux qui brille au départ d’une étape du tour de France… Pas de stress, direction l’inscription…

Tiens une charmante et jolie femme m’aborde… Coucou… Mais c’est Nathalie la femme de Stéphane Illuminati qui lui est venu s’inscrire à la petite… On papote on discute, Stéphane a décidé de refaire du vélo de façon sérieuse… Cool, peut être un nouveau membre du ZT ???

 Je me prends à rêver de nos bons moments de l’époque… Les frères Gerber, Stéphane, Denis, Philippe, une sacrée équipe il y a quelques temps… Ne soyons pas nostalgique, l’avenir est devant nous, n’est ce pas « Bridou » !!! Un petit clin d’œil à celui que j’admire... Il comprendra…

Inscription faite, déjà la tête dans la course et l’on part maintenant s’installer au Camping de Luxeuil… Il est trop top ce camping… Un super emplacement, un super accueil, l’hôtesse était craquante…

 

Notre emplacement  on est au top

 

Des petits chalets pour ceux qui ont les moyens...

 

Un bloc sanitaire à 20m

 

Nous serons au 50

 

On s’installe, petite douche, nous ne sommes plus en France, tout autour de nous, c’est Batavia land… Belges, Hollandais, on se croirait en vacances… A quelques pas de chez nous, je me sens si loin…


Des vrais teams on fait le déplacement

 

Qu’il fait bon, et que les pâtes bolo de christian exquises, et pas besoin de boloballs (un truc typiquement français)… Merciiiii…

 

 

On mange dehors comme lors d’un soir d’été… Et l’on fait quoi ensuite Denis ??? Michel ??? Une dame de pique bien sur… Le top, explication à la Paolo (5min et l’on joue)… Ben oui il était déjà 21h15 quand Christian a lancé l’idée je ne pouvais pas prendre l’option Michel… On aurait commencé à jouer à 23h…

Ben finalement, Christian premier, le jeune 2, Christophe 3 et moi dernier… Merdeeeee j’aurai du expliqué un peu moins bien et moins longtemps grrrr… Ouh là… Serait- ce le classement de la course d’ores et déjà… Nous verrons bien…

 

Allez au lit… Christian m’a préparé un petit cocon…Une belle nuit s’offre à moi,  et pas de stress (y a pas point S mais presque)  pour le lendemain car auparavant nous avons tout préparé… Check des vélos et de toute la visserie (On apprend toujours même à 45 ans !!!, n’est ce pas Denis), mise en place des plaques de cadres, nettoyage et graissage du vélo… Demain il n’y aura plus qu’à pomper…

 

Ma plaque de cadre 3360... Pas mal d'inscrit c'est certain...

Tout propre tout beau (le mien)

 

Celui de Christophe

 

 

 

Celui du Christian "le jeune"

 

Celui de Christian "l'ancien"


En parlant de demain, nous y sommes, réveil à 5h23 (Christophe est un lève tôt), un peu frisquet… Direction la douche, brossage de dents et je me prépare lentement… Je zappe volontairement le petit dèj… Ces derniers temps, j’ai bien vu que si je mangeais le matin je n’étais pas vraiment au top, mais en partant à jeun (enfin vu ce que j’ai mangé hier soir), et bien j’envoi vite et suis vite dans le rythme…

Remplissage du bidon, gonflage des pneus, on charge la mule avec des crêpes de chez Lidl et quelques barres reçu de l’organisation, je ne lésine pas, et me voilà fin prêt…

Mais au fait on est à quelle altitude là ??? Important pour paramétrer mon Garmin au mètre près… Avec Christian on cherche sur les cartes,  mais pas d’info… Je vais vite voir à l’accueil, mais à cette heure ci tout les non cyclistes dorment…

Pas grave, peut être que je trouverai l’info plus tard… Nous sommes 4, voilà c’est parti pour la ligne de départ… Nous serons 1000 fois plus au lieu de départ… Même plus, on annonce 4500 concurrents au départ des 2 courses… Mais la majorité, environ 3500 se lancent dans le grand défi du grand parcours… Un parcours inédit… Voir lien ci-dessous.

3-ballons-master 3-ballons-master 

 

Un parcours qui à la lecture des détails fait un peu peur, mais là cela va, je suis confiant… Je n’ai pas de temps de référence pour me mettre la pression… Enfin si celui de l’année dernière mais c’était sur 205km et moins casse patte à la lecture du road book…

Nous rentrons dans l’arène… Oui une vraie arène le stade de foot faisant office de coeur… Tout autour sur la piste d’athlétisme, les vélos s’entassent… Quel monde, c’est dingue… On est dans le sas des 1000 à 4000… A environs 150m de la ligne…Il est 6h50 et en 2minutes dernière nous c’est déjà blindé…

 

 

 L'arche de départ au niveau du point rouge... Nous on est au niveau de la fin de la trace (trop top le Garmin)

 

 Christian est confiant

 

 L'équipe de choc

 

 Le soleil est déjà là...

 

 On discute, on s’égare dans nos pensées, on mate les forces en présence… 7h10, je regarde mes pulses, debout je suis à 63, bon signe, le stress ne monte pas… 7h15… Pas de départ… Que se passe-t-il ??? C’est vrai que c’est la première année pour se nouveau lieu de départ… On peu le comprendre… Finalement ce sera vers  7h25 que les premiers s’élanceront… On entend le rugissement des motos, les klaxons et autres sirènes… C’est parti… Enfin pour eux… Nous  cela avance doucement…

Il nous faudra environ 10min pour franchir le sas… En passant, je vois sur ma gauche la tête des concurrents  du petit parcours… Je reconnais Martine Faure… 

 

 

Voilà on y est, j’enclenche le chrono et concernant l’altitude, malgré une information d’un autre cycliste qui m’annonçait 268m au niveau du stade (mesure de son garmin 800), finalement je laisse mon Garmin s’autogérer près de 280m… Nous verrons bien…

Enfin là course, ouiiiiii je sais, enfin purée, cela fait 3 pages que vous vous tapé à la lecture et on est même pas encore sur le parcours…  MAIS LA C’EST PARTTTTTTIIIIIII ? , on y est dans le feu de l’action… Comme chaque année depuis maintenant 3 ans je ferai cette course à deux… Enfin c’est ce qui est convenu…

En 2011 c’était avec Gérald en 9h (ancien parcours), en 2012 avec Christian en 8h18 pour moi et 8h22 pour lui (il avait craqué dans le ballon d’Alsace mais bien revenu dans la planche, ancien parcours)… Donc cette année je remets cela avec Christian… Un sacré bonhomme et une endurance hors norme… (Vainqueur de la semaine italienne 2012 et meilleur descendeur en 2013)…

Le premier rond point, et nous voilà sur une belle route… Les groupes sont déjà formés… Le goulet d’étranglement à fluidifié la course, et c’est par petit paquet que la course démarre…

J’ai les bonnes jambes, de bonne sensation, et dans ce début de course je gère la vitesse et je m’emploi à prendre les bonnes roues… Cela roule fort… On est dans un bon groupe qui ne cesse de grandir… Mais nous suivons les plus forts et nous sommes des fois en tête… On rattrape lors de ces 18km de faux plat montant pas mal de monde en groupe…

Je fais toujours l’effort pour tenir les bonnes roues et j’ai déjà compris la tactique… Christian à un moment trouve que l’on roule trop vite… Mais je lui explique qu’à chaque groupe rattrapé, il y a un temps de latence, et donc de récup…

Et c’est vrai, le temps que les meilleurs remontent les groupes qui roulent moins vite, on à le temps de récupérer…. Dans cette partie, mon cœur oscillera entre 140 et 162 ce qui n’est pas  si mal… De ce côté, c’est clair, pas plus de 170… Je tempérai Christian s’il le faut… Et cela se fait après 18km dès les premières rampes près de la mer… Je comprendrais pourquoi.  La route ne cesse de faire des vagues, mais plutôt montante…

Voir la vidéo ci-dessous ... 

 

 

J'enlève mes manchettes, il fait super bon... Je ne les mettrai plus...

Du grand on descend direct sur le petit plateau, va falloir s’économiser… Je me cale sur 165, 170 aux pulses ce sera le maxi à prendre dans chaque montée…

Ma phrase du jour ??? « Calme Christian, calme »… Lui est en super forme dès que cela monte… Quelle facilité… Première série de bosse et je me surprends à reprendre du monde… Peu de gars nous dépassent… Serait-ce un signe…

Ahhhh siiii tout de même, j’entends d’un coup « Helllo Spakito »… C’est Martin mon belge adoré qui me passe dans un petit raidard…

27km en 52minutes lorsque nous entamons la descente sur Servance (c’est quand même top un Garmin pour ensuite refaire la course et surtout prendre des temps…) Là, dans une descente dangereuse, premier vrai gadin grave d’un concurrent, cela à l’air sérieux…  C’est Christophe Keller le coursier qui me racontera plus tard que le gars était ouvert à la tête et que cela pissait beaucoup… J’espère que ce n’est pas très grave…

Servance, direction Miellin pour attaquer le Col de Chevrères ou un truc dans le style…  La voilà la montée difficile, des rampes à 18%, du gravier, mais cela va je gère, je ne suis pas dans le rouge, je ne subi pas… Cela passe, malgré le bruit de dérapage tout autour de moi…

Une vidéo de la montée de chevrères 

 

Là c’est clair il faut anticiper, regardé, se concentrer sur l’asphalte ou le mieux passer… Christian à pris un peu d’avance, pour faire une pause technique au sommet…  Une  montée vraiment dur dur pour certain, il y en a qui marche déjà… Pfouhhhhh… Cela promet…

Nous sommes au sommet du chevrères  après 41km et 1h37 de course… Cela fait quoi cela !!! 25.5 de moyenne, c’est bon on est dans les clous… 10km de montée non stop la route qui mène au col à plus de 892m d’altitude (donné du Garmin mais qui semble Ok)…

Descente sur Servance et là enfin les circuits se séparent… Pas évident de savoir qui est qui, mais là c’est bon on est avec les durs … Les guerriers, les gladiateurs qui relèvent ce défi un peu fou…

Cela roule bien, souvent en tête de groupe nous employons la même tactique que précédemment pour rejoindre Giromagny… Tiens voilà la jeune Christian qui nous rejoint… Lui à préféré partir un peu plus cool, il n’arrivait pas à d’entré de jeu mettre les watts… Finalement dans ma tête je pense à mon stage de Riccione ou cela partait à fond les ballons, ben cela m’a servi… Partir le ventre vide aussi, l’efficacité est de suite au rendez-vous…

Je n’oubli pas de manger, tout comme Christian qui lui à un vraie plan pour cela… Trop la classe…

Descente vers Giromagny, ou mon Christian fait son Biaggi en doublant tout un groupe… Pfouhhhh pas possible de suivre à ce moment, trop dangereux, un cela passe mais les deux, je ne pourrai pas anticiper le moindre écart…

Je ne suis pas loin à 50m… Je ferai l’effort à la sortie de Gyromagny et rentrerait dans la roue de Christian… Voilà qui est top… Toujours un bon rythme pas de baisse de régime… Que demande le peuple… Malvaux… Tiens si on prenait le chrono… 65.70 et 2h17 de course soit 28.8 km/h…

C’est clair que depuis le col de Chevrières on à mis les watts… Le Ballon d’Alsace devant nous… Les jambes sont encore et toujours là et nous montons à bon rythme cette difficulté… Christian toujours devant, les forces en présence se nivellent… Nous rattrapons plus que nous nous faisons dépassé…

Une montée qui se fera en 40:03 min,  soit une minute de mieux que ma montée de début mai avec Nathalie… Honorable surtout que là, il y a déjà du dénivelé de fait et que l’on est toujours en mode « Calme Christian Calme »…

Le sommet, le jeune est toujours avec nous… Mais nous ne le verrons plus de la journée… Les deux descendeurs ayant lâchés les freins… Après un ravito record, nous filons dans la descente… Cela envoi, et avec un ouvreur comme Christian, c’est clair, personne ne suit à part moi et avec du mal…

80.5km/h dans la ligne droite, puis un virage passé façon grande classe par Christian, j’arrive même à sortir un whaouuuuuu… Nous descendons tambour battant en annonçant notre arrivée sur les autres concurrents… Quelle différence…

Cette descente c’est un peu comme notre cour de jardin, on l’adore, elle est sublime… Un peu ralenti juste avant le lac d’Alfeld par un descendeur qui couine de sa jante carbone, mais voilà on l’a passé…

Nous voilà dans la vallée… Et de suite du monde… Cela met un peu de temps à rouler, mais vite je prends les choses en main et je demande au plus fort de tourner… Christian lui aussi veut faire sa part de boulot, mais il ne connait pas trop le passage de relais rapide, et cela stagne un peu… Une bonne explication s’impose… Mais rapide… D’autant que derrière un belge tire un peu au flanc et se fait engueuler par un autre batave… Hop je me cale derrière le récalcitrant et qu’en c’est à lui de passer je le pousse pour qu’il bosse aussi…. Purée on envoi là, c’est cool, c’est top, j’adore…

Je m’offrirai le luxe de rentrer tambour battant avec 100 cyclistes au cul dans Masevaux… Tiens mais c’est mon cousin qui remonte en Quad… « SALLLLLUTTTT OLIVIERRR » , je suis à fond je suis en forme, que la vie est belle quand on est comme cela…

On tourne direction le Hundsruck, coucou à Vanessa qui s’occupe avec son chéri de ce carrefour…

 

 

 

Bridou ne jouera que du sifflet aujourd'hui

Faisons vite le point sur la course… 3h23 de course et 95.29km… La moyenne… Pas mal, pas mal, 28.19 à ce moment de la course, et déjà pas mal de dénivelé de fait (Environ 1700 à 1800m)…

Une montée du Hundsruck habituelle… Elle passe bien, la descente du Schirm à mi montée aidant…

Le sommet est là, une montée en 26min chrono, cool… Hop la descente, toujours autant de plaisir… Un seul virage sera pris à la cool au lieu dit du « Eiselé blessé »… Pas eu le temps de déposé une gerbe, mais on y a beaucoup pensé…

Au bas du village, mince le feu rouge… Ouf quelques secondes après nous pouvons passé, pas de temps de perdu… Hop direction la piste cyclable et des bonjours au CCK bénévoles… La voilà la terrible… La montée de 15km du Ballon… Tous se passe pour le mieux, jusqu’à la sortie de Goldbach, mais ensuite cafouillage… Je passe sur la gauche de Christian… Et l’en me retournant 300 à 400m plus loin plus de Christian… Mais il est ou… Je temporise un peu… Le col Amic est là…

Mais qui vois-je ???  Roger, Alphonse et Michel sont là à nous attendre…

 

Alphonse "Purée mais ils arrivent quand"

 

 

Me voilà au Col Amic, trop chouette

 

De suite je demande au trio d’aller voir un peu plus bas ce qui se passe avec Christian…

 

N'oublions pas de s'alimenter

 

Incompréhension, voilà au bout de 300m qui revient facile sur moi???… Mais Roger, que fais-tu là ??? Allez voir Christian !!! Il me rassure et me dit qu’Alphonse et Michel l’attendent… Euhhhh cela ne va pas le faire, il n’est pas loin, il a sans doute un blème mécanique…

Roger est super facile, moi à ce moment en perdant mon sparing partner, j’accuse le coup et je monte au courage… (Une montée du grand Ballon en 1h07, 37min depuis le col Amic)…

Quelques photos prises et voilà Michel et Alphonse et toujours pas de Christian… Purée mais il est ou ??? 

 

J’arrive à convaincre Alphonse d’aller le chercher…  Il fait demi tour au niveau de l’auberge…

 

Au fond Alphonse qui fait demi-tour, et moi qui scrupte l'horizon... Cela me rappelle un air de Jean Pierre Madère "Disparuuuuuu il à disparuuuuu on ne l'a jamais revu!!!!"

 

Roger et Michel m’accompagne jusqu’au sommet et m’encourage…

 

Trop sympa… Mais il reste encore 2km de galère....

 

COURAGE PAOLO ALLLLLLEEEEEZZZZZ

 

Purée j'avance plus....

 

Au sommet pas de ravito les boules… Car là il fait chaud et soif… Michel me donne sa boisson, j’y rajoute de la poudre, une crêpe et je file… Un arrêt digne d’une course F1… 3000m exactement de déniv au sommet…

 

Hop une crèpe

 

Avalé à la vitesse de la lumière

 

Et hop c'est reparti...

 

Descente vers le Markstein… Enfin Christian me rejoint, Alphonse à bien bosser… Mais pourquoi ce retard ?? Tu as percé ? Non en fait il ne m’a pas vu passer devant et a cru que j’avais abandonné… MOI !!!! Abandonné !!! Ahhhhh non, ce n’est pas la Vosgienne… J’irai jusqu’au bout…

Le ravito du Markstein sera escamoté pour ma part, Christian, lui, le fait… Descente pas super intéressante, car peu technique sur Wildenstein… Nous sommes 3 à bien rouler ensemble et à jouer de l’aspi…

Le lac, direction Kruth… Et là cata…. Les crampes… Ben oui… Pas tourné les jambes dans la descente, voilà le résultat… Affreux la jambe droite… Je force sur la douleur, respire beaucoup et cela passe… Mais voilà que c’est la gauche qui s’en mêle… Encore une fois je force et tourne les jambes, m’en fou cela passe ou cela casse… Cela passe…

Je monte Oderen un peu en dedans pour attendre Christian, mais aussi parce que je suis cuit… Là une roue, aller Paolo, prend là, tu va y arriver… C’est bon j’augmente le rythme car j’ai vu Christian qui revient et j’ai vraiment envie de passer le col avec lui au sommet…

Jonction est faite 1km avant le sommet… Christian me donne un cachet de magnésium… Je n’aurai plus de crampe… Il me dépanne avec de l’eau aussi, car c’est le cagnard et je n’ai plus rien à boire… Enfin plus grand-chose…

La descente enfin… Au col que d’animations avec tous ces accompagnants… Drapeaux, cris, c’est top…

On descend bien, en groupe et l’on rejoint le Ménil sur la plaque… Une descente ver le Thillot qui passe hyper vite…

Et nous voilà dans la montée vers le Col des Croix… Pfouhhhhh dur dur, qu’il fait chaud… Obligé de poser le pied à terre car la route est barrée, et l’on doit passer une section de chantier… Cela fait du bien au final…

Christian  m’encourage, allez Paolo plus qu’un kilomètre… Enfin on y est… Belle descente jusqu’à Servance, Christian ouvre la route… Vivement le ravito… Aie on nous demande de tourner à droite… Ehhhh le ravito de Servance… Il est au sommet du plateau… Quoi ????

Et là devant moi un mur… 18% d’entrée… Whouaaaouuuu… Le 34 est le bienvenu, et je monte je monte…

La vidéo de cette montée après 190km de course... Terrible

 

 

Après 2 kilomètre une fontaine salvatrice… Je bois, je me noie dans la fontaine… Que cela fait du bien…

Mais la montée n’est pas terminée, il faut encore donner… Christian a un peu pris les devants, mais je sais qu’il s’arrête au ravito, moi je le passerai… Je suis avec 3 belges… Nous rattrapons Christian, voilà le ravito… Ok Christian j’avance un peu, je temporise…

Purée au bout de 3km, le voilà, il est déjà là… Lui c’est sur il a les watts… Tiens un panneau… Quoi 20km encore ??? Ahhhhh nonnn on devrait arriver dans 13km et non 20… Grrrrr…

Portion de descente, puis un contre la montre s’engage, Christian se place dans sa position préférée et c’est parti… Trop chaud je me mouille et j’entend gueuler derrière… Purée je me retourne, une dizaine de gars dans notre sillage, bientôt 20… Mais personne ne prend le relai… Je m’emporte un peu sur le gars qui a râlé… Ehhhh gars si t’as pas envie d’être mouillé t’as qu’à passer devant…

C’est chaud, la tension monte, mais cela à le mérite de faire passer les gars, et finalement ce sera de bons alliés pour le final… Lui, Christian s’en balance… Il est en mode contre la montre… Je ne peux plus le refreiner, il est à fond… Je reste dans ses roues… Nous rentrons à vives allures, le groupe maintenant est super conséquent, mais personne ne sprintera devant nous à l’arrivée… C’est clair que c’est bien Christian et moi qui avons tout donné… Et le faite que j’ai haussé la voix à montrer qui était le patron…

Voilà l’arrivée…  Elle nous tend les bras… Christian le rouge passera devant…. Ben oui, il faut bien un peu équilibrer, les bleus étant tellement fort…

C’est top, c’est magique, j’ai subi la course que dans la moitié du Ballon, Oderen et le col des croix… Ensuite cela allait… Mais alors ce bilan… On discute on refait la course… Christophe Keller l’a fini en 7h30 179ème, le premier en 6h32… Et nous alors ??? Ben 730 et 731ème en 8h35…. Soit 109 places de gagné par rapport à l’année dernière, mais avec 2582 arrivant pour une estimation de 3500 participants… Que d’abandons… Oui, il faut être un peu fou pour se lancer dans ce genre de course surtout si tu l’as fait en mode course… Au final 220km, 25.8 de moyenne arrêt compris et 26 si l’on enlève les arrêts au stand…(7min au total sur cette course pour moi)… Christian le jeune, lui fini 5min derrière nous… Grand bravo à lui…

 

Les quatres mousquetaires du jour

 

Que du bonheur… On rentre après le repas au camping, bonne douche, apéro, et nous voilà près pour le départ … J’accuse le coup, et me reposerai tranquillement dans l’escargot roulant… Un grand merciiiii à Christian…. Super vendredi soir et samedi on en redemande… Ah oui bientôt rebelote à Meiringen yessssss….

Le parcours… Donnée de mon Garmin (vraiment top ce matos)

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Les photos de la course…

 

Les résultats du Master

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Le lien vert des CR du CCK …

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4 juin 2013 2 04 /06 /juin /2013 11:57

Voici un petit résumé de ce samedi dont j'ai cru que je ne prendrai pas le départ avec les trombes d'eau de vendredi.

 


Après une nuit courte, pas mon lit perso, le petit qui dort mal aussi, je me lève et voit que le temps n'est pas génial mais au moins il ne pleut pas et puis le plan canicule est déclenché donc je me dis que la chaleur doit arriver dans la journée.

 

Claudio et David...

Je me dirige en tenue Zillisteam vers Arnay le duc où le départ de la Claudio Chiappucci a lieu à 8h30. On nous annonce une rallonge mais pas en pinard (le cadeau est une bouteille de bourgogne) mais on doit faire 6 km avec une montée en plus suite à l'effondrement d'une chaussée. Je me mets dans le box de départ avec Claudio et David, l'invité du jour.

 

C'est parti pour 45 sec de question pour un ... champion (ce ne sera pas moi à l'arrivée) Il est courreur professionel. Il roule pour Cofidis. Il a déjà gagné au TDF. Il a remporté le maillot de meilleur grimpeur de la Vuelta 4 année de suite. C'est .... Moncoutié. Toujours est-il qu'on se croirait au TDF avec départ neutralisé  derrière la voiture de direction pour prendre départ réel après 3 km où on lache les 161 + 6 dont C et D ne font pas partie (ce sont de petits joueurs qui préfèrent les 105).

Départ rapide avec vent de face. Première bosse et alors que j'étais en milieu de paquet je dois lever ma main pour incident technique. Je joue mon paolo car problème de dérailleur mais j'ai la main plus verte... et continue sur le bon parcours.

 

Oui je sais sur la photo je lève le pouce ;-), c'était réparé enfin presque...

 

Par contre je repars bon dernier et peut remonter quelques concurents toujours dans la bosse. Les autres sont déjà loin (il faut dire la bosse de 2 km à 6% a été envoyé à du 25 avant mon incident) J'essaie de remonter mais finalement avec le vent me fait louvoyer et décide de rester avec un groupe de laché.

Après 35 km, les premiers du 105 qui sont partis 5 min plus tard nous rattrape (dont David et Claudio) et je me glisse dans leur train. Les côtes s'enchainent et finalement on se sépare. Quelle tristesse car ils m'ont permis de remonter pas mal de lachés du 167. On aura boucler les premier 85 km à un bon 30 de moyenne pour 900 de D+ et un vent de tuut.

 

Deuxième vie qui commence... Je me retrouve avec quelqu'uns qui roule bien et on revient doucement mais de nouveau je déraille au pied d'une côte. (va falloir que je fasse du réglage). Et mon groupe s'en va sans moi. J'en rattraperai une bonne partie mais pas les locomotives de notre groupe.

 

Cela grimpe quand même (2200m de déniv sur la longue)

Je vais donc rouler avec 3-4 autres moins vite que prévu mais j'arrive plus frais au pied de la dernière grosse difficultée où je lache mon groupe et me décide à un solo pour parcourir les 30 derniers km qui sont en faux plats montant (quand même 200m de D+) et avec du vent de face de nouveau.

Je voulais faire moins de 6h. Je pioche sur les derniers km (il faut dire que j'ai tout donné et parcouru les 30 derniers km à près de 30 de moyenne tout seul) et 2 me rejoignent mais je sprinte pour la place (119 sur 160) et surtout car je vais faire mieux que ce que je m'étais fixer comme objectif: 5h53 (28,4 de moyenne). Content car mieux que prévu pour ma première longue cyclo (ma deuxième au total) et triste car si je n'avais pas déraillé deux fois qui sait... mais avec des si on ne refait pas le monde sinon j'aurais gagné 5 fois le TDF, 3 fois le giro.... et je m'appelerai Eddy ;-)

Parcours sympa mais trop roulant. Un alphonse se régalerait (sauf dans les côtes qui font du 8-9% de moyenne avec des passages vers les 10-15) et pourrait faire un super temps.

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4 juin 2013 2 04 /06 /juin /2013 08:14

 

Les 3 ballons une cyclosportive mythique... 

 

 

 

Supppppperrrr, pour ce samedi il annonce du beau pour la course mythique du coin... Un nouveau parcours, un nouveau défi... 213km et 4700m de dénivelé avec des surprises, des découvertes et les principales difficultés du coin... Voir lien ci-dessous...

 

link

 

Christian et moi du ZT nous ferons le déplacement... Qui d'autres ??? N'oubliez pas qu'il y a la version plus light, qui emprunte une partie du parcours du grand...

 

Promis ce sera avec la nouvelle tenue du ZT... La bleu bien sur (petit clin d'oeil à Ludo)

 

 

 

 

Christian lui est déjà concentré... Il sera en "rouge" ;-)

 

  

En espérant arriver au bout de ce défi... Les 3 Ballons ont quelque chose de magique... Très international, c'est vraiment la fête du vélo et une répétition pour la Marmotte si bien connu des "oranges"...

 

Alors qui est partant pour montrer le maillot du ZT???

 

  

Lien vers le site officiel

  

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Un sacré défi pour celui qui tentera l'aventure au long cours...

 

En attendant, sous peu l'article de notre belge préféré sur sa "Claudio Chiapucci" de ce week end...

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8 mai 2013 3 08 /05 /mai /2013 22:07

Le compte rendu de Paolo

 

 

Mercredi 8 mai, c’est la route verte à Epinal… Nous sommes 3 du Zillis Team à nous y rendre… Stéphane G, Olivier R et moi-même… Il fait beau, trop cool… Rendez vous à Thann pour optimiser le transport et c’est parti… Epinal nous voilà…

Pas trop de monde lorsque nous arrivons au départ… Nous nous inscrivons, petit café, dernier préparatif et nous allons tourner les jambes… Trop content et de mon côté pas de stress, je me sens en forme…

 

Tout les 3 aux couleurs du ZT.

De La route Verte en ce 8 Mai


Nous rejoignons la ligne de départ, environ 200 cyclistes au départ pour la grande (160km)… Les 10 premiers kilomètres seront neutralisé…

Un peu dangereux dans les rues d’Epinal, mais nous sortons assez rapidement de l’agglomération… Tout d’un coup de mon coté j’entends un bruit et à chaque coup de pédale un clac, clac, clac…

Aie, y a un truc qui cloche… Je passe le petit plateau histoire de voir… C’est un concert de bruit… Il faut que je m’arrête, j’averti Olivier, et je me retrouve seul sur le bas côté à essayer de comprendre… C’est la vis du dérailleur avant qui c’est dévissé et du coup tout est déréglé… Je mets 10 bonnes minutes à régler tout cela… Et lorsque je repars, pas de signaleurs au niveau du premier carrefour… Pas de chance, je me trompe, et je ne trouverai plus jamais le parcours… Quel boulet… Je pars finalement au bonheur la chance et vais rouler seul toute la journée…

De beau coin, mais bon un peu les boules d’autant que je trouve que mes jambes tournent bien… Un retour sur Epinal après 125km et je décide de rouler à l’inverse de la courses prudemment pour aller à la rencontre de Stéphane… Tiens voilà la tête de la course, Snel qui en termine… Je poursuis mon chemin, et vois ensuite Daniel Fricker qui est 4ème…10 minutes plus tard le groupe à stef, ils sont une vingtaine… Purée cela roule…Demi-tour et je rentre avec eux, en essayant d’aider un peu mon ami… Il finira 32ème… Bravo…. Je repars ensuite chercher Olivier…Jonction est faite à 15km de l’arrivée… Un retour plus tranquille avec lui… Mais cela roule quand même… Voilà, j’en termine avec 166km au compteur, dont la plupart du temps en solo… Un peu déçu, mais le repas au top me fera vite oublier ma mésaventure… Super journée au finale et une belle météo qui nous à accompagné toute la journée…

 

Mon parcours du jour...

link

 

Le compte rendu d'Olivier

 

Une super Cyclosportive…la route verte :

5 :15 le réveil sonne ! Un regard vers la fenêtre …il fait déjà presque jour…Aujourd’hui, c’est ma première cyclo de l’année, un premier test. En sortant, un super ciel dégagé… Je m’attendais à voire des nuages mais saint Pierre semble être de la fête.

6 :15 j’arrive au parking Match à Thann ou Paolo est entrain de faire le plein et Stephane G. arrive également. Stéphane nous propose de rouler avec lui… (Merci encore). Cela nous permettra de mettre en place la tactique de course …lol

Arrivée à Epinal, il fait un temps idéal pour rouler…Nous décidons de partir avec les manchettes (que je descendrais au bout de 2 km pour ne plus les remonter…).

8 :50 Tout le monde (environ 240 coureurs) est au départ…c’est parti…Les 10 premierskm sont neutralisés pour la traversée d’Epinal. Se seront les 10km les plus pénible de la course. En effet c’est une succession d’accélérations et de freinage, d’évitement de terre plein et deronds points…

Au bout de 8 km, Paolo me tape sur l’épaule pour me dire que son vélo fait clac…en effet à chaque tour de manivelle, l’EVO fait du bruit. Il va s’arrêter …

Enfin, le départ réel …le gros du peloton s’étire…des petits groupes vont se former. Pour ma part, je me retrouve dans le dernier tiers et mon groupe se composera de 6 autres coureurs qui ne me quitterons plus de la journée.

La région que nous traversons est vraiment top…Les montés font 5 à 6 km ( dont 2 passages d’environ 1 km chacun à 15 %). Nous empruntons des petites routes. Certaines descentes seront mauvaises…En effet l’hiver y a laissé des traces…Gravillons, trous et terre…D’autres seront super roulantes avec des routes refaîtent à neuf…Génial !!!

Aujourd’hui, j’ai les jambes !!! J’enchaine les montés au train sans jamais me retrouver dans le rouge. Mes compagnons de route auront plaisir à suivre ma roue…en effet je ferais pratiquement tout le circuit à tirer (Comme d’habitude…). Je ferais 2 arrets pour p…, à chaque fois, mes collègues m’ont attendu pour que je puisse à nouveau les tirer…

Au km 158, alors que je pensais arriver au km 160, Paolo se trouve de l’autre coté de la route ! Il m’appel et me dit de l’attendre…dans ma tète, j’étais déjà dans le sprint final…Bien sûr, mes collègues lèvent également le pied…Lorsque Paolo me rejoindra, il me dira qu’il a mis du temps pour réparé et qu’il n’avait plus retrouvé le circuit. Il a roulé dans la région pour faire des km…les boules… Il me dira également qu’il reste encore 11 km dont une monté…et moi qui croyais arriver…il se mettra devant moi pour m’amener à l’arrivée comme dans un fauteuil…(Merci encore) Au bout de 2 km , le train était trop fort pour mes compagnons de route qui ont dues lever le pied…Dans la monté finale, je me suis même surpris à pouvoir encore faire un sprint…En fait j’en avait encore sous la pédale !!!

Bilan : 169 km, 2498 m. de dénivelé et 27 km/h de moyenne roulée ( je m’étais arrêté 2 fois aux ravito et 2 fois pour p… / Super parcours / Super région / Super repas /SUPER JOURNEE

Le parcours Garmin de Stéphane...(32.5 de moyenne pfouhhhh)

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Les photos du jour

 

 

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